Etre photographe de mariage ne signifie pas forcément n’être QUE photographe de mariage.
A mon sens, un bon photographe se doit d’être attentif à ce qui l’entoure, aux évolutions du marché, aux nouvelles techniques mais surtout il doit rester CURIEUX et rechercher l’émotion, des émotions que peuvent lui procurer ce qu’il voit et ce qu’il vit.
L’heure des congés annuels ayant sonné (et consommé à l’heure où j’écris ce post), j’ai décidé de me rendre dans un petit archipel situé dans l’Atlantique nord : les îles Féroé.
De ces îles, enfant, je n’en connaissais que les 7-0 que notre équipe nationale de football allait infliger aux peintres, pêcheurs, boulangers et marins reconvertis en footballeurs féringiens le temps d’un match de qualifications. Je me souviens aussi des reports de ces même matchs à cause des vents tempêtueux qui empêchaient l’avion d’atterrir.
Bref ! 30 années plus tard, voilà que se découvrait devant mes yeux pourtant habitués au dépaysement, un spectacle d’une beauté absolue. Il serait vain de tenter de décrire le sentiment qui m’étreignit lorsque les îles m’apparurent pour la première fois depuis l’avion. Cela ne se raconte pas ; cela se vit.
Des 18 îles de l’archipel, mes semelles en ont battus la plupart (j’ai voyagé sans voiture de location en utilisant les bus locaux et arpentant les landes et les sommets des îles du matin aux soir). J’ai trouvé ce que j’y étais venu chercher : le vent, la fraicheur, la beauté, l’aventure et la solitude.
De mon séjour de 14 journées toutes différentes les unes que les autres, je pourrais en relater un long texte. Mais ce n’est ni l’heure ni l’endroit pour le faire.
Juste le plaisir de vous faire partager ici ce petit bout de paradis encore (presque) vierge.
Bon voyage !
