Transju’trail 2018. De l’aube au crépuscule : courir !

05h. Non ce ne fût pas Paris qui s’est éveillée dimanche mais bien Mouthe ! C’est dans une lumière magnifique que près de 350 compétiteurs ont pris le départ de la plus longue distance proposée à l’occasion de cette édition 2018 (2500 sur l’ensemble de la compétition toutes distances confondues).

72km. Le chiffre à lui seul est impressionnant. Imaginez vous parcourir la distance à travers monts et forêts, sur les chemins glissants avec pour seul moyen de locomotion vos jambes.

Mériter son déplacement sur le plan euclidien mû uniquement par sa propre force physique.

Sentir le Massif du Jura vous pénétrer de sa substance.

Sentir son corps se remplir d’endorphines au fil des kilomètres.

Puis encore, le décompte des kilomètres restants qui défile mentalement dans sa tête.

Gravir la Dôle, point culminant du parcours et apercevoir la ligne d’arrivée, si loin quand on a mal et si proche quand tout va bien et que les sensations sont là.

Qu’il est étonnant de voir les concurrents franchir la ligne sans pouvoir s’arrêter ! Les jambes semblent ne pas vouloir cesser leur course folle. Semblables à un train lancé à toute allure. Et puis les larmes de joie mêlées à celles de l’épuisement une fois le dernier pas donné sur le sol.

Combien de foulées effectuées pour la beauté du geste, pour le plaisir de se souvenir un jour et de se dire : « Je l’ai fait ! »

A titre personnel, j’ai vécu une journée extraordinaire et les émotions que m’ont procuré cette course ont bien entendu trouvé un écho dans mon coeur de sportif. Tous mes félicitations à tous ceux qui ont oeuvré à la réussite de ce jour, qu’ils soient organisateurs, bénévoles ou coureurs.

Voici quelques images tirées de cette traversée jurassienne verdoyante.

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