En cette période d’entre deux saisons de mariage, permettez-moi de vous offrir cet intermède particulier : Calcutta.
Voyager à vélo en terre indienne n’est pas sans risque.
« Qui a vu et connu ses routes ne guérira jamais » professait déjà en son temps David-Néel. Il avait déjà fallu survivre aux 2400 kilomètres de la NH6 depuis Bombai (Mumbaï); désormais il allait falloir survivre à son souvenir.
Tous les superlatifs du monde ne remplaceront pas ce qu’on y vit, ce qu’on y ressent.
Pénétrer la ville à bicyclette est une expérience unique.
Surtout lorsque l’on arrive de loin.
On a beau être rompu à la foule, au bruit permanent, aux sollicitations incessantes, la ville vous absorbe et vous compte déjà dans sa foule grossissante à peine arrivé dans ses longues avenues saturées.
Chaque année à cette période, me revient en mémoire ce fantastique voyage mené à un moment particulier de ma vie de bout en bout à vélo dans un dénuement proche de celui des ascètes, hormis mon matériel photographique et ma tente.
Puisqu’ici n’est pas le lieu pour de longs textes, voici un aperçu de l’épilogue de ce voyage.